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Tales of Kenzera: ZAU Disponible sur Switch depuis le 23/04/2024
Test de Tales of Kenzera: ZAU (Switch)

Test de Tales of Kenzera : Zau, un très beau voyage sur le deuil et son acceptation

La perte d’un être cher est toujours très douloureuse et difficile à surmonter. Comme Zau, seriez-vous prêts à tout tenter pour le faire revivre ?

Test
Sorti le 23 avril 2024 sur toutes les consoles et sur PC, Tales of Kenzera : Zau est le tout premier jeu développé par un jeune studio créé en 2019 par Abubakar Salim, Surgent Studio, et édité par Electronic Arts. Le titre se présente sous la forme d’un metroidvania en 2,5D intégralement traduit en français et qui nous propose de manière originale un doublage en anglais ou en kiswahili, une langue bantoue, originaire de Tanzanie. Après tout, Tales of Kenzera : Zau s’inspire fortement de la culture bantoue et de l’expérience personnelle de Abubakar Salim. Ici, le jeu nous embarque dans une formidable épopée, bien que triste, puisqu’elle concerne le deuil ainsi que la traversée des différentes étapes. Voyons dans ce test de quoi il retourne.

Un metroidvania comme on les aime

Tales of Kenzera : Zau nous conte l’histoire d’un jeune homme, Zau, qui vient de perdre son père, un ancien chaman. Empli de chagrin, le fils refuse cette fatalité et, étant lui-même chaman, invoque Kalunga, le dieu de la mort. Il pactise avec lui, lui promettant d’apporter la paix à trois grands Esprits refusant la mort. En échange de quoi, la divinité accepte de ressusciter son père. C’est donc sur les terres fictives de Kenzera que débute le périple de Zau.
L’aventure se présente comme un plateformer en 2,5D où le héros évolue dans un univers particulièrement coloré avec un environnement de toute beauté totalement à part et des musiques parfaitement adaptées à l’ambiance. Comme tous bons metroidvania, on se déplace à la surface, avec la traversée de villages et de vestiges africains, ainsi que sous terre avec d’obscures galeries souterraines. Le tout sous la forme de dédales labyrinthiques.
Bien que l’histoire soit très linéaire et qu’il n’existe pas de quêtes secondaires, l’aventure nous oblige à revenir sur nos pas régulièrement pour découvrir des entrées initialement bloquées, devenant accessibles au fil du récit. Certaines routes nous proposent également des défis à relever pour débloquer de nouvelles compétences.

Les chemins peuvent être délicats à franchir. En effet, Kenzera regorge de pièges mortels pour le jeune chaman. Les séquences de plateforme ne sont pas si simples et les mécanismes se complexifient tout au long de l’histoire. Dextérité et rapidité sont souvent de mise, de même que la réflexion pour la résolution de certaines énigmes.

Par exemple, nous pouvons parler des points d’appui classique qui disparaissent, des portes qui se referment à intervalle régulier ou de chemins qu’il faut parcourir le plus rapidement possible. Heureusement, les nombreux points de sauvegarde automatique nous permettent de traverser les obstacles sans frustration.
Quant à Zau, il possède durant toute la partie, deux masques qui lui donnent deux styles de combat différents contre ses divers ennemis dont nous parlerons plus bas. Masques que nous pouvons intervertir rapidement et efficacement d’une simple pression.

Côté gameplay, l’utilisation des commandes pourrait sembler complexe au premier abord car il y en a pas mal à retenir et elles ne sont pas forcément toutes intuitives. Cependant, la possibilité d’attribuer les touches comme nous l’entendons dans les options du jeu, nous facilite tout de suite la vie et constitue un très bon point positif.

Magnifiquement bien racontée, Tales of Kenzera : Zau nous fait vivre une quête vers l’acceptation du temps qui passe. Mais qu’en est-il des combats ? Car, même si l’univers paraît presque enfantin avec toutes ces couleurs et sans effusion de sang, il n’en reste pas moins hostile et dangereux pour Zau avec des ennemis et des boss bien présents sur sa route.

Des combats plein de grâce et de subtilités

En tant que chaman, Zau peut porter deux masques différents : le masque du Soleil et le masque de la Lune. Chacun d’eux, lui confère un style de combat différent. Celui de la lune lui permet d’attaquer à distance et possède le pouvoir de la glace, alors que celui du soleil adopte plutôt le style du corps à corps avec le don du feu.

Ils possèdent leur propre attaque ultime aussi impressionnante l’une que l’autre. Elle s’active lorsque la jauge d’esprit de Zau est entièrement chargée. Cette dernière se recharge au fur et à mesure que le héros frappe ses ennemis. La jauge a également une deuxième utilité des plus essentielles : celle de nous soigner.
Les masques peuvent être améliorés tout au long de la partie et ont tous deux un arbre de compétence. Les points sont dépensés grâce à un certain nombre d’Ulogi, une énergie vitale du monde de Kenzera que l’on amasse en tuant les ennemis ou en trouvant des sources cachées.

Et c’est là que les combats deviennent intéressants. Il ne suffit pas de choisir le style qui nous convient le plus. Il faut être capable de combiner habilement les deux. D’autant que tout au long de l’aventure, certains ennemis sont protégés de telle sorte que nous n’avons pas le choix d’utiliser l’un ou l’autre masque.

Lors des combats contre tout un groupe, cela nous oblige à switcher, limite de manière instinctive, pour en venir à bout. Il ne sert donc à rien de développer uniquement soit le masque de la lune soit celui du soleil. Il vaut mieux que les deux arbres de compétence soient améliorés de manière équilibrée.
Les deux masques possèdent également chacun des pouvoirs spéciaux que nous débloquons tout au long de l’histoire et qui nous permettent d’avancer. Par exemple, la lune a la capacité de geler les cours d'eau afin de courir dessus et grimper les cascades et avec le soleil, nous pouvons envoyer des lances à certains endroits stratégiques qui servent d’interrupteurs.
En cela réside toute la nervosité et la beauté du gameplay de Zau. Cela demande une certaine stratégie qu’il convient d’exécuter rapidement et avec une grande dextérité. Mais à la fin, ajouté à tout ceci les esquives de notre héros, ça donne droit à des combats épiques d’une grande beauté que ce soit face aux divers adversaires ou face aux trois grands esprits constituant les grands boss du jeu. La difficulté est dosée et n’est ni trop facile ni insurmontable ce qui est une qualité de plus.
17/20
Pour un premier projet, Tale of Kenzera : Zau, n’a pas à rougir devant les autres gros titres du même genre, surtout pour un jeu indépendant que l’on peut qualifier d'œuvre d’auteur. Malgré quelques écueils, on sent que le sujet est maîtrisé, toutes les cases ont été cochées pour en faire un très bon metroidvania.
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17 /20

L'avis de Puissance Nintendo

Pour une première, on peut dire que c’est une grande réussite. Un petit bijou parmi les jeux indé. Si Surgent Studios continue comme ça pour ses futurs projets, il a de très belles années devant lui.

Jouabilité
Le gameplay est parfaitement fluide. Une ergonomie des touches qui pourrait paraître compliquée au premier abord mais comme nous pouvons configurer toutes les commandes comme nous l’entendons, ça facilite grandement la vie. La difficulté des combats est dosée et les animations ne souffrent d’aucun ralentissement.
Durée de vie
Une dizaine d’heures pour finir l’histoire principale, un peu plus pour terminer le jeu à 100% avec tous ses secrets à découvrir. On aurait sans doute aimé que cette aventure dure plus longtemps. Mais la durée reste malgré tout correcte.
Graphismes
Des environnements hauts en couleurs avec de très beaux paysages, des graphismes nets et un bestiaire développé. Dommage que l'esthétique des personnages ait été un peu moins travaillée.
Son
Des thèmes musicaux vibrants, utilisant des instruments africains et qui donnent au titre un caractère captivant, dépaysant et particulièrement plaisant.
Intérêt
A 19,99€ seulement, il n’y a aucune hésitation à avoir. Un prix parfaitement abordable pour un jeu qui peut rivaliser sans honte avec les plus grands du genre. Les fans de metroidvania ne pourront qu’apprécier ce nouveau titre.

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